La crue, Amy Hassinger.

Traduit de l’anglais parBrice Matthieussent.

« Tenir quelqu’un à l’écart de ce qu’il aime revient à le tenir à l’écart de lui-même.

Une jeune mère épuisée et bouleversée par sa maternité et la mort prochaine de sa grand-mère décide sur un coup de tête de partir avec sa fille retrouver son aïeule dans la maison de famille qui a abrité tout ses souvenirs d’enfance.
La maison en question est située pleine nature à proximité d’un grand barrage construit par l’arrière grand-père sur un territoire pris aux Amérindiens.

Entre ses retrouvailles avec la nature, les questions de famille, les relations locales complexes entre Blancs et Amérindiens la jeune femme voit ses propres interrogations prendre une tournure plus vaste encore.
Et lorsqu’elle retrouve près du barrage son premier amour, un vétéran amérindien blessé en Irak alors qu’une pluie incessante fait craindre une crue meurtrière… tout est prêt pour que des torrents d’émotions emportent le lecteur 😉

J’ai beaucoup aimé cette lecture pour sa façon de montrer une jeune femme que la maternité préoccupe autant qu’elle l’ancre et pour les descriptions d’une Nature persistante et forte.
J’ai moins accroché au récit des relations amoureuses/de couple mais l’auteure a su ne pas céder à la facilité finale (ça m’aurait trop énervée sinon 😂)

Merci @lectures.avec.un.s dont le post en Mai dernier 🤗 m’avait le premier donné envie de lire ce roman !