L’amas ardent, Yamen Manai.

« Le mois d’octobre, à la fin duquel se tiendraient les premières élections nationales véritablement démocratiques, ne se contenta pas de faire fleurir le romarin dont raffolent les butineuses. Il cachait dans les plis de son manteau d’automne de drôles d’oiseaux qui constituaient un nouveau genre de caravane.« 

Dans le village de Nawa, loin des villes où le Parti de Dieu prend peu à peu une place inquiétante, un apiculteur expérimenté vit frugalement et se dévoue à ses « filles ». Il découvre un beau matin une de ses ruches décimée de façon incompréhensible. Il découvrira bientôt que la menace extrémiste et la mort des abeilles sont liées et se lancera dans une quête pour protéger ses ruches et le miel de la vie.

Ce livre est construit comme une fable, une parabole et les ponts sont nombreux avec l’histoire récente de la Tunisie. Entre écologie, simplicité, humanisme, mécanismes politiques et extrémisme religieux, l’auteur assemble dans ce court roman des thématiques fortes qui m’intéressent beaucoup.
Je n’ai cependant pas du tout accroché à cette forme trop « appuyée » à mon goût, un peu trop didactique peut-être.
Si vous êtes moins épidermique que moi sur la forme, alors lancez-vous !

Merci beaucoup @bonjourlanoor pour cette idée de lecture. Je n’ai pas accroché cette fois ci mais ce n’est que partie remise… 😊