Un homme, Philip Roth.

Traduit de l’américain par Josée Kamoun.

« Oh, quelle ivresse ! l’odeur de l’eau salée, la brûlure du soleil ! La lumière du jour, la lumière qui pénétrait partout, jour après jour d’été, la lumière du jour, brasillant sur la mer vivante, trésor optique si vaste, d’une valeur si astronomique qu’il croyait voir sous la loupe de son père, gravée à ses initiales, la planète elle-même, parfaite, précieuse, sa demeure, ce joyau d’un million, d’un billion, d’un trillion de carats, la Terre !« 

Un court roman saisissant, écrit par Philip Roth alors qu’il venait juste d’enterrer son ami et mentor l’écrivain Saul Bellow. Le texte raconte succinctement la vie d’un homme sans nom, publicitaire reconnu, mari infidèle et père incertain pour se concentrer sur sa relation à son corps de l’enfance à la vieillesse. Un corps doué pour le plaisir mais qui s’avoue peu à peu défaillant.

J’ai adoré ce livre ! Une vraie méditation à la fois moqueuse et douloureuse sur la maladie, la vieillesse et la mort. Une écriture simple et puissante. C’est un thème qui ne me semble pas si fréquent dans la littérature, non ? Connaissez-vous d’autres romans sur ce thème ? Et, j’augmente le challenge, des romans sur ce thème écrits par des femmes ?

En tout cas, merci @mizalyne pour m’avoir orientée vers ce bouquin que je ne connaissais pas !