Le bleu du temps, Hubert Haddad.

« En ouvrant les yeux, il aperçut une souris qui s’affairait sur la tablette de la cheminée. Ce spectacle, sans qu’il sûr pourquoi, lui rendit courage. Il s’agissait, aujourd’hui encore, d’atteindre au seuil tangible du réel. Dans l’intransigeance. Dans la solitude. »

Un peintre abstrait vit en reclus au coeur de Londres dans une quête artistique perpétuelle. Sa vie va être percutée par une jeune femme singulière qui a le besoin vital de devenir son modèle…
Ce bouquin est incroyable ! J’ai eu du mal à me plonger dedans car la langue est très exigeante… presque précieuse parfois. Elle reflète la recherche constante du peintre et son hypersensibilité : chaque détail est une matière dans laquelle plonger et se perdre.

Je ne sais pas à quel moment j’ai basculé pour être profondément émue par la fragilité et la fugacité de ce que décrit ce court roman.
Certains d’entre vous l’ont-ils lu? Ça m’intéresserait d’avoir vos avis !