Une colombe si cruelle, Federico Garcia Lorca.

Traduit de l’espagnol par Carole Fillière. 

Pour ce #lundipoésie je suis fière de vous présenter ce recueil de poèmes en prose dont la traduction est le fruit du travail passionné d’une amie très proche @carole.filliere 

De Lorca vous connaissez sans doute les poèmes et l’engagement politique, la vie artistique vibrante et la postérité qui en a fait un classique parfois un peu ennuyeux. Dans ce recueil paru @editions.bruno.doucey vous découvrirez sa prose poétique, singulière, un peu folle, assez surréaliste et très différente à mon avis de l’imposante figure littéraire qui en a été faite. 

Je vous partage quelque ligne du prologue d’un texte intitulé « Dans le jardin des pamplemousses de lune ». 

« J’ai pris congé de mes amis les plus tendres pour entreprendre un court mais dramatique voyage. Sur un miroir d’argent je trouve, bien avant l’aube, la valise et les habits que je dois revêtir sur les terres étranges vers lesquelles je me dirige. Le parfum tendu et froid du petit matin frappe mystérieusement l’immense falaise de la nuit. »