La Harpe de Birmanie, Michio Takeyama.

Traduit du japonais par Hélène Morita.

« …Moi, de retour dans mon village, je ferai une longue sieste sur la véranda de ma maison aux murs blancs, entourée de mûriers. Et j’entendrai couler la rivière fraîche. De temps à autre, il y aura les petits bruits doux des amandes qui tombent sur l’avant-toit au-dessus de moi.« 

En 1945 après leur défaite en Birmanie, une troupe de soldats japonais attends d’être rapatriée. Cette troupe est singulière en ce qu’elle a traversé la guerre en chantant, leur capitaine les ayant organisé en chorale.
Durant cette attente, les soldats se remémorent leur caporal Mizushima qui les accompagnait à la harpe et dont ils ne savent pas ce qu’il est devenu.
Un texte très poétique, tout en observation et méditation. Publié en 1947 et fondé sur des récits de l’époque, le texte discute de la guerre, des différences culturelles entre le Japon et la Birmanie, du libre arbitre, du rapport de l’homme à la nature avec beaucoup de sincérité et de simplicité.

Un cadeau d’anniversaire merveilleux choisi par mon fils de 7 ans qui aimait la couverture et m’a fabriqué ce marque page.