Lettre à mon juge, Simenon.

« Mon juge,
Je voudrais qu’un homme, un seul, me comprenne. Et j’aimerais que cet homme soit vous.
« 

Un homme ayant tué adresse à son juge une longue lettre une fois le procès terminé afin de mettre à nu ce qui n’a pu être dit durant les audiences. Aucun effet de manche – seule la lente révélation d’un milieu de notables étouffé où surgit abruptement la violence des sentiments et des actes.
Et toujours l’écriture admirable de Simenon.