La salle de bal, Anna Hope.

« Il le dévisagea. L’homme était transformé. Son expression habituelle avait disparu, la pierre s’était dissoute, il était chargé de quelque chose de nouveau. Son corps était tendu, ses yeux balayaient l’espace devant lui : lui aussi cherchait quelqu’un.« 

La vie dans un asile d’aliénés en 1911 en Angleterre. Une jeune femme enfermée pour avoir cassé une vitre sur son lieu de travail rencontre un irlandais jugé « mélancolique »; leur amour grandit au milieu d’une institution sans pitié.
Je n’ai pas été emportée par ce roman que j’ai pourtant trouvé très agréable à lire mais qui ne m’a jamais vraiment surprise.
Je crois que ce que j’ai préféré ce sont les descriptions de la nature autour de l’asile; ce sont elles qui rendent palpable et crédible la notion d’enfermement.