Luz ou le temps sauvage, Elsa Osorio.

// EN VACANCES//

Traduit de l’espagnol par François Gaudry.

« C’est ce que m’a dit la dame de la glace -et Luz ouvre à peine les yeux, mais lui serre fort la main-, que maman n’est pas ma maman. Et elle ferme les yeux.« 

Devenue mère, une jeune femme argentine se met en quête de son passé et découvre peu à peu son histoire familiale tortueuse et violente marquée par les exactions militaires de la dictature.

Ce roman remonte, sous forme de conversation, le chemin labyrinthique d’une filiation pour mettre au jour les horreurs multiples de l’histoire argentine. Le livre se lit aisément et il n’est pas tant question de « découvrir » ce qui s’est passé que d’écouter la voix d’adulte de celle qui est viscéralement une enfant victime de la dictature.
J’ai trouvé cette lecture intéressante mais elle ne m’a pas convaincue. Le procédé narratif m’a semblé laborieux et m’a empêchée de plonger librement dans le texte.
Si quelqu’un connait un très bon roman sur les enfants volés de la dictature je suis preneuse !