Plonger, Christophe Ono-dit-Biot.

// EN VACANCES //

« Il semble que l’être humain s’épuise aux yeux de l’autre, comme s’épuisent les gisements d’or. On ne trouve plus d’or en l’autre, alors on le quitte. Tandis qu’il aurait fallu, peut-être, creuser seulement un peu plus loin, partir en quête d’un autre filon. »

Un journaliste quadragénaire tombe follement amoureux d’une jeune photographe espagnole.
Elle est forcément solaire, indomptable et volcanique. Il est désabusé, assez mondain et quelque peu misanthrope.
Ils s’aiment, font un enfant puis se perdent dramatiquement.

Je ne sais pas quoi dire de plus de ce roman de plus de 400 pages, aux phrases que j’ai trouvé souvent niaises et enfilant les lieux communs. Au début, ce n’était pas désagréable à lire dans une chaise-longue en écoutant les cigales… un peu comme un vieux magazine féminin trouvé dans une maison de vacances et qu’on relit sans y prêter vraiment attention. Mais au bout d’un moment l’accumulation de poncifs m’a fait enrager; j’ai fini le bouquin pour m’en débarrasser et ils m’énervent encore…