La physique des catastrophes, Marisha Pessl.

// EN VACANCES //

Traduit de l’anglais par Lætitia Devaux.

« Mais surtout, surtout ma chérie, n’essaie jamais de modifier la structure narrative d’une histoire autre que la tienne, ce que tu seras sans doute tentée de faire, à l’école ou dans la vie, à la vue de ces pauvres hères qui prennent bêtement des tangentes dangereuses et font des digressions fatales dont ils n’ont probablement aucune chance de s’extirper. Résiste à la tentation. Consacre ton énergie à ta propre histoire. Travaille-la. Améliore-la.« 

Après la mort de sa mère, une jeune fille et son père vivent de villes en villes aux États-unis. Ils sont intellectuellement brillants et observent le monde en le commentant façon notes de bas de pages. A l’occasion d’un séjour plus long dans une ville, la jeune lycéenne se lie avec une professeure et un groupe d’élèves singuliers. A l’issue d’une randonnée la prof est retrouvée morte et tout ce qui semblait certain se fissure …

Punaise, ce bouquin m’aura donné le tournis ! Il est construit sur un système de références et de citations d’ouvrages réels ou imaginaires : les fondations de la pensée de la jeune « héroïne » qu’elle a héritées de son père. Un père charmant, séducteur et brillant mais également totalement épuisant et égocentré. 
Et, pour finir, ce bouquin aura les mêmes attraits que ses personnages : de l’humour, une érudition taquine, beaucoup d’imagination… et les mêmes défauts : une tendance à s’écouter parler et à vouloir enfermer la richesse du monde dans des mots d’esprit bien tournés…

Merci @mariondemontmorency et @isianddi pour cette idée de lecture ! Un marathon de 817 pages dont je me souviendrai…
Et merci aussi @readreadbird et @mamasreading qui apprécient beaucoup cette auteure et m’avaient donné envie de la lire!