Les mortes, Jorge Ibargüengoitia.

Les mortes


Traduit de l’espagnol par Dominique Fischer.
Editions Cambourakis

Trois sœurs dans une ville mexicaine : deux tenancières de bordel et la troisième qui les observe de plus loin, les juge ou les soutient.
Une période faste puis le déclin, des relations improbables, de la violence jusqu’aux meurtres … le tout présenté avec une ironie qui fait pouffer et glace le sang dans le même paragraphe.

J’ai pioché ce livre un peu au hasard dans ma librairie et je suis contente de cette lecture étrange. C’est un roman noir, fondé sur un fait-divers, qui permet à l’auteur de croquer les travers d’une société mexicaine de province avec une plume trempée dans l’acide.
Le récit alterne d’un personnage à un autre, décrit la corruption dans tous ses états avec un cynisme revigorant.
L’avez-vous lu?