Pinceau
Je continue de jouer avec le #lundipoésie 😊 Je choisis un objet du quotidien pour vous faire découvrir une poésie à laquelle il est associé dans mon esprit.
Aujourd’hui, le pinceau et le poème du même nom de Karina Borowicz dans son recueil « Tomates de Septembre » traduit de l’anglais par Juliette Mouïren et publié chez @cheyne_editeur
Pinceau
« J’ai un pinceau de poil vivant qui a
mal contre le papier, trempé dans le vert, il fabrique
une ombre sur la mer, trempé dans l’ocre
fait la lumière à partir de rien, fait un immense
feu caché que je suis seul à savoir brûler – combien
de soleils peut avoir un seul homme, quand je ferme les yeux
la nuit je les vois, faisant briller le jour au profond de mes rêves
faisant la lumière sur des choses qui n’étaient destinées
qu’au noir et au silence, je ne peux pas l’en empêcher mon pinceau
A des griffes et son poil pousse, pousse«
Connaissez-vous d’autres poèmes sur les pinceaux ?