La force du mou, Géraldine Mosna-Savoye.
Editions de l’Observatoire

« Échappant à toute catégorie connue, échappant à toute fonction, toute utilité, et sans valeur, son étrangeté met au défi notre volonté et notre entendement, autrement dit notre soif de maîtrise.« 

Le mou, c’est pas chic. Ça se tient pas, ça ne cause pas, ça construit rien et pourtant … le mou, c’est le doux, l’enfance, le refuge, la latence. L’auteure tente, en arpentant les différents types de mous, de mesurer ce qu’il fait qu’il est autant décrié.
Avec sa tendance à rêver, à ne pas prendre parti et à opposer son inertie à celles et ceux qui veulent que « ça pulse », le mou serait-il un danger pour la civilisation ?

Je ne sais pas trop bien ce que je pense de cet essai. J’en aime l’idée, je me suis reconnue avec le sourire dans mon agacement face à la mollesse de l’ado, du jogging et du poulpe … mais j’ai eu du mal à vraiment saisir la force du mou.
Je crois qu’il me faudra quelques jours de mollesse supplémentaires pour que cela infuse dans mon cerveau.