On voyage au jardin
Je suis ravie de continuer à participer à #juilletjevoyageenlivres, une super initiative portée par @riendetelque !
Cette année, je vous emmène au jardin 🌱… un jardin qui émancipe, qui questionne ce que l’on croit certain et qui partage sa profusion pour nourrir les âmes.
J’ai choisi trois titres très différents (et j’en ai laissé des quantités de côté 🙁) mais qui ont en commun de m’avoir fait sourire et de m’avoir donné de l’énergie.
« L’oasis » de Simon Hureau
L’auteur nous raconte comment à force d’inventivité, d’efforts et de confiance il a aidé à « rétablir » la vitalité du jardin malmené entourant la maison dont il est devenu propriétaire avec sa famille. Beaucoup de questions, d’amour et de tentatives racontées de façon simple et lumineuse dans cette BD que j’aime énormément.
Un ton un poil différent avec « Le petit traité du jardin punk » d’Eric Lenoir
Là aussi, l’idée est de comprendre comment les différentes espèce végétales interagissent naturellement – notamment en milieu urbain – et d’accompagner leur mouvement naturel sans se trop se fouler. Informations historiques et astuces pratiques sont le moyen de questionner notre conception de la nature comme une force à régenter, un univers à maîtriser et de voir combien cette vision nous enferme et nous met en danger.
Enfin, « Père » d’Elizabeth Von Arnim traduit de l’anglais par Marguerite Glotz.
Un bon roman bien british dans le ton : un peu suranné mais très moderne, courtois et assez radical. Où comment une femme découvre la force de l’emprise paternelle et tente de s’en délivrer en s’échappant à la campagne pour travailler un jardin. Avec cet extrait que j’adore : « Elle bêchait. « Quand une femme, décida-t-elle sévèrement, commence à éprouver des sentiments qui ne peuvent, si on ne les réprime pas, que la conduire à l’esclavage, le mieux qu’on puisse faire est de s’imposer un exercice dur et prolongé. » Aussi bêchait-elle, et elle découvrit qu’il y a bien de la vertu dans une bêche. »