Binge Audio Editions

« Dans le milieu du bien-être il est d’usage de promettre aux gens de grandes choses : une meilleure vie, un équilibre psychologique, corporel et spirituel, bref, le bonheur. Pour atteindre ces états complexes, dont on cherche pourtant le chemin depuis l’antiquité, il suffirait de s’auto-optimiser, grâce à des pratiques allant de la nutrition au fitness en passant par la méditation, le développement personnel, les soins esthétiques, le coaching et une multitude de pratiques aux accents New-Age. Cette logique de perfectionnement continu qui implique de consommer toujours plus, est une aubaine pour le capitalisme. Par ailleurs, ces pratiques individuelles, souvent présentées comme des solutions aux problèmes collectifs, nourrissent une logique de petits gestes, idéale pour ne surtout rien changer. »

Dans cet essai en deux temps, l’autrice analyse et décortique les idées à l’œuvre derrière la culture du « bien-être » (une sorte de fuite en avant pour s’améliorer perpétuellement, exiger plus de soi-même et laisser toujours moins de place aux fragilités des personnes) puis propose diverses pistes pour garder les élans positifs de la culture du bien-être en la rendant accessible au plus grand nombre sans qu’elle soit nécessairement payante.
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Si je suis globalement réceptive et alignée avec les dénonciations et les propositions de l’auteure, je suis tout de même sortie un peu déçue de cette lecture. C’est tout à fait fluide et la vulgarisation est très efficace : ce que je regrette c’est que le texte se fonde presque uniquement sur l’expérience et les observations personnelles de l’auteure sans être complété par les recherches/analyses d’autres personnes. Cela en fait, de mon point de vue, plus un témoignage qu’un essai.
Un témoignage qui fait réfléchir et c’est déjà pas mal !