Brain on fire, my month of madness, Susannah Cahalan
« I had lost confidence and a sense of self. Who am I? Am I a person who cowers in fear at the back of a spin class, avoiding everyone’s gaze? This uncertainty about who I am, this confusion over where I truly was in the time line of my illness and recovery, was ultimately the deeper source of the shame. A part of my soul believed that I would never be myself, the carefree, confident Susannah, again.«
Une toute jeune journaliste du Washington Post, en bonne santé, se met peu à peu à perdre pied. Elle pleure sans pouvoir se contrôler, fait des malaises, rit de façon irrépressible, devient agressive… sans que les médecins ne lui trouvent quoique ce soit. IRM, prises de sang, diagnostic psy rien n’éclaire sa situation qui se dégrade au point qu’elle ne peut plus ni marcher ni parler correctement.
Son entourage la voit peu à peu « disparaître » et lutte pour que les médecins l’aident au lieu de simplement l’enfermer dans une case.
J’ai été très intéressée par ce témoignage : j’ai trouvé particulièrement angoissante cette descente dans la folie, cette attaque du cerveau contre lui-même. Et une fois de plus je suis admirative par la capacité de certaines personnes à traverser des épreuves et à en sortir avec une énergie militante qui servira les autres.
Ce livre est paru en français sous le titre « Ma vie en suspens » chez @editionsdenoel .
Merci @theflyingelectra pour cette idée de lecture singulière !
j’ai vraiment beaucoup aimé et quand tu apprends d’où ça vient .. c’est vrai que du coup on s’interroge sur notre système en France – les malades sont-ils orientées directement en psychiatrie ?
Oui, c’est angoissant de se dire que dans le temps, de nombreuses personnes ont été ou sont orientées en psychiatrie sans que cela ne puisse les aider. Entre ton corps qui t’attaque et le soin mal adressé qui « t’enferme » c’est la double peine !