La poésie de Kenneth White
Un #lundipoésie voyageur aux pages grand ouvertes avec les textes de Kenneth White, poète d’origine écossaise. J’ai beaucoup tourné autour de cet auteur et mes premières rencontres avec ses poèmes ont été difficiles. Je ne sais plus pourquoi maintenant tellement je les aime, mais les mots me semblaient pédants, compliqués.
Le recueil « Un monde ouvert, anthologie personnelle » publié chez Gallimard m’a permis de plonger avec simplicité dans son univers. J’espère que vous l’apprécierez, vous aussi.
Je vous partage le poème « Après-midi d’Automne » traduit de l’anglais par sa femme Marie-Claude White.
« Grand silence
ici sur la côte
à quelques milles au nord
de la Rivière-au-Tonnerre
je bois ce qui reste de whisky
en regardant les feuilles d’érable
brûler dans la lumière froide
je dis au revoir à quelque chose
mais je ne sais pas à quoi. »
Et, parce que je ne peux pas m’arrêter là, un très court poème dédié à Henri Michaux et intitulé Mes propriétés :
« Propriétaire je suis moi aussi
J’ai douze arpents de silence blanc
tout au fond du cerveau.«
oh je ramène de mes voyages quand je vais au bord de la mer (qu’importe laquelle) des coquillages blancs
très beau poème
parfois certains auteurs nous laissent pantois … en tout cas avec tes billets je relis de la poésie 🙂
Je suis ravie si mes posts te donnent envie de lire de la poésie à nouveau 🙂