La poésie de Pablo Neruda

Un #lundipoésie amoureux avec Pablo Neruda dont je ne me lasse jamais… Bonne semaine à vous !

« Pour que tu m’entendes
mes mots
parfois s’amenuisent
comme la trace des mouettes sur la plage.
Collier, grelot ivre
pour le raisin de tes mains douces.
Mes mots je les regarde et je les vois lointains.
Ils sont à toi bien plus qu’à moi.
Sur ma vieille douleur ils grimpent comme un lierre
Ils grimpent sur les murs humides.
Et de ce jeu sanglant tu es seule coupable.
Ils sont en train de fuir de mon repaire obscur.
Et toi tu emplis tout, par toi tout est empli.
 »