Le mariage de plaisir, Tahar Ben Jelloun.
« Moi, je suis le gardien de leur sommeil, pourvoyeur de rêves aussi. Je passe devant les maisons et dès que je sens où j’entends un certain bruit, j’interviens. C’est une ville où les cauchemars ne sont pas les bienvenus.«
Amir, commerçant prospère, a pour habitude de contracter un mariage temporaire avec Nabou (jeune femme noore) lors de ses voyages à Dakar. Ce « mariage de plaisir » (visant à éloigner les hommes des prostituées) se transforme peu à peu en relation amoureuse. Amir décide de ramener Nabou à Fès et d’en faire sa seconde épouse. Le roman se concentre alors sur la jalousie de la première épouse (blanche) et le racisme au quotidien.
Alors que les sujets de ce roman auraient du me passionner – voire m’enflammer – ce livre m’a beaucoup agacé. J’ai trouvé l’écriture bâclée, les raccourcis et préjugés renforcés alors que l’objectif était de les questionner et les personnages évoqués sans vraiment de profondeur. Grrr!
Désolée @estellereads pour cette chronique déçue… mais un grand merci quand même pour l’idée de lecture ! 😚