Leçons de grec, Han Kang.
Traduit du coréen par Jacques Batilliot et Jeong Eun-Jin
Editions Points
« Un calme encore plus imperturbable et intense remplissait désormais la jarre obscure qu’était son corps.«
Une jeune femme solitaire plonge dans le mutisme. Cela lui est déjà arrivé adolescente.
Un quadragénaire partagé entre deux cultures perd progressivement la vue comme cela lui avait été annoncé.
Elle apprend le grec ancien, il est son professeur.
Isolés par leurs différences mais infiniment attentifs au monde, ils sont en quête d’un équilibre fragile.
Je poursuis ma découverte fascinée de cette autrice après Impossibles adieux et La Végétarienne et c’est à nouveau une lecture bouleversante. Je lis son œuvre à rebours et c’est tout à fait plaisant de remonter le cours de son écriture. J’y observe la naissance de certains thèmes, j’admire l’épure progressive qu’elle a su déployer et je suis conquise par sa délicatesse.
Ses livres me sont précieux.