Editions Folio. « J’aurais dû me méfier. Tu n’es plus une clé, depuis que ta mère est morte, tu es un pied-de-biche. La porte entre les mondes des morts et des vivants, pour une fois qu’elle te résiste un peu, tu ne le supportes pas, alors tu cherches à la rompre. Pas besoin de talons en […]
Traduit de l’anglais par Sabine Porte.Editions Gallmeister. « – Pourquoi faut-il toujours que tu sois ironique quand la situation est grave ?Parce que l’ironie, ai-je dit, c’est comme les chaises droites. C’est fiable. Ça ne s’affaisse pas. C’est le siège dont on se relève le plus facilement. » Percy a 70 ans, il est veuf depuis 30 ans […]
0
Traduit de l’anglais par Jessica Shapiro.Editions Au Diable Vauvert. « Vous êtes un mélange rare d’horreur et de beauté. Vous nous avez véritablement capturés et nous ne pouvons nous échapper. Mais vous êtes plus que la simple composition et le fonctionnement de votre corps. Vous êtes votre personnalité, votre culture. Celles-ci nous intéressent aussi. C’est pourquoi […]
0
Traduit de l’anglais par Sabine Huynh.Editions Des Femmes Antoinette Fouque. « Et pourtant je suis amoureuse des mots.Ils sont pareils à des colombes qui tombent du plafond.Ou six oranges sacrées posées sur mes cuisses.Ils sont les arbres, les jambes de l’été.et le soleil, son visage passionné.Et pourtant ils me font souvent défaut.«
0
Traduit du norvégien par Marina Heide.Editions Cambourakis. « Il y a quelque chose qui ne cesse de m’étonner chez la fille que je vois sur ce portrait de moi-même : le temps ne semble pas avoir laissé son empreinte sur elle. Comme si, au moment du cliché, il n’y avait pas de passé. Pas de passé […]
0
Traduit de l’anglais par Laura Bourgeois.Editions Bourgois. « Je me souviens très nettement de toutes ces choses, car c’est ainsi que ma mère témoignait de son amour. Pas avec de pieux mensonges ni mots d’encouragements et d’affection. Mais par une observation fine de ce qui apportait de la joie aux autres. Elle conservait cette information soigneusement […]
0
Editions Actes Sud. « C’est un contrat que l’on passe avec soi-même, pas une soumission à un entraineur. Moi c’était les autres filles, celles qui n’étaient pas gymnastes, que je trouvais obéissantes. Elles devenaient comme leur mères, comme toutes les autres. Pas nous.«
0
Traduit de l’anglais par Benjamin Kuntzer.Editions J’ai Lu. « – Et les mots, ma marcheuse… les mots sont tout. Les mots donnent des ailes même à ceux qui ont été piétiné, brisés par-delà tout espoir de rétablissement. »
0
Un vieux jardinier taciturne et attentif contemple la villa catalane de bord de mer dont il s’est occupé pour ses riches propriétaires plusieurs années durant. Il se remémore par bribes les années fastes, les deuils,
0
0