La chambre claire, Roland Barthes.

Pour ce #jeudiphotographie, retour vers un texte fondateur : La chambre claire, note sur la photographie de Roland Barthes.

Un texte essentiel que Barthes écrit peu de temps après la mort de sa mère et qui interroge ce qui différencie la photographie des autres moyens de représentation. De façon à la fois très réfléchie et très personnelle, le philosophe évoque notamment le rapport entre la photographie et la mort; cette idée que ce que l’on voit en photo a existé, était vivant à cet instant et que son impact perdure une fois mort.

Au-delà de côté parfois un peu fastidieux du vocabulaire latin utilisé pour expliquer les différents effets de la photographie je suis toujours très touchée par ce texte et par l’idée de la photographie comme quelque chose qui vous saisit.

« (…) punctum c’est aussi : piqûre, petit trou, petite tache, petite coupure – et aussi coup de dés. Le punctum d’une photo, c’est ce hasard qui, en elle, me point (mais aussi me meurtrit, me poigne). » Une lecture que je vous recommande fortement !