Le nœud de vipères, François Mauriac.

// EN VACANCES //

« Je sentais, je voyais, je touchais mon crime. Il ne tenait pas tout entier dans ce hideux nid de vipères : haine de mes enfants, désir de vengeance, amour de l’argent; mais dans mon refus de chercher au-delà de ces vipères emmêlées. »

Un vieil homme sur le point de mourir confesse par écrit la haine éprouvée pour sa femme et ses enfants, toujours perçus comme indifférent à sa personne et seulement intéressés par son argent. Il met à nu ses plans pour les priver de cet argent et les quelques éclairs d’affection et de douceur qui ont éclairé sa vie tout en s’interrogeant sur son absence de foi.

Je suis très contente d’avoir lu ce livre grâce à la chronique de @clajalit. Je ne connais quasiment pas cet auteur classique et j’ai trouvé ce texte âpre et moral intéressant (et très loin de mes habitudes de lectures).
C’est le portrait de la solitude et du silence au cœur de la famille.
Il m’a aussi fait réfléchir à l’exigence/l’intransigeance qu’on peut parfois avoir pour ses proches et qui empêche de les regarder avec tendresse et bienveillance.