33 tours, David Chariandy.
Traduit de l’anglais par Christine Raguet-Bouvart.
« Nous étions des ratés et des petits magouilleurs de quartier. Nous étions les enfants du personnel de service, sans avenir. Aucun de nous n’était ce que nos parents voulaient que nous soyons. Nous n’étions pas ce que tous les autres adultes voulaient que nous soyons. Nous étions des riens du tout, ou peut-être, d’une certaine façon, une ville entière. »
Dans la banlieue de Toronto, deux frères grandissent sans père et avec une mère qui s’épuise entre des emplois multiples sans jamais vraiment réussir à joindre les deux bouts. Le plus jeune des deux admire l’aîné, sa force protectrice, sa capacité à comprendre leur environnement, à être cool et – bien sûr- ses amis. A l’adolescence, le manque d’horizon, la conviction d’être « enfermés » sans avenir et le racisme ambiant viendront brutalement détruire ce lien fraternel et sensible.
Un grand merci @unlivrechacune qui m’a offert ce livre très émouvant que j’avais envie de lire depuis un moment ! J’ai été saisie par cette lecture bouleversante.