La haine de la famille, Catherine Cusset.
« Quand on connaît la joie de s’oublier dans un roman, on ne peut que plaindre les malheureux qui ignorent cette félicité, les pauvres qui se soucient de mesquines choses réelles, les exclus du royaume de la phrase (…). «
Deuxième lecture pour moi d’un texte de Catherine Cusset pour retenter l’expérience après L’autre qu’on adorait … que je n’avais pas du tout aimé. 🙂
J’ai enfin lu ce bouquin dont @estellereads avait fait la chronique il y a quelques mois et qui m’avait initialement attirée vers l’auteure.
En quelques chapitres organisés autour d’une personne ou d’un lieu, l’auteure raconte l’histoire de sa famille dans un texte déguisé en fiction.
Au centre, la mère, personnage fort qui fait famille alors qu’elle déclare à qui veut l’entendre qu’elle hait la famille. Une mère parfois encombrante et brutale, toujours fascinante pour sa fille et qui se révèle parfois fragile dans sa relation avec sa propre mère. Par le prisme de moments universels et avec un ton très incisif, l’auteure interroge les contradictions violentes de l’attachement familial.
Une lecture pour le moins tonifiante après les fêtes… même si je ne suis pas encore sûre d’apprécier l’écriture de Catherine Cusset.