Vivre avec nos morts, petit traité de consolation, Delphine Horvilleur.
Editions Grasset
« Personne ne sait parler de la mort, et c’est peut-être la définition la plus exacte que l’on puisse en donner. Elle échappe aux mots, car elle signe précisément la fin de la parole. Celle de celui qui part, mais aussi celle de ceux qui lui survivent et qui, dans leur sidération, feront toujours de la langue un mauvais usage. Car les mots dans le deuil ont cessé de signifier. Ils ne servent souvent qu’à dire combien plus rien n’a de sens.«
En une série de courts textes, l’auteure -rabbine française de renom – partage ses réflexions professionnelles et personnelles sur la mort. Quelle place lui accorder dans la vie? Quel sens derrière les rituels? Comment en parler alors qu’elle nous échappe par essence? Peut-on s’y préparer, est-il véritablement possible de l’accompagner ?
Autant de questions et autant de pistes données à l’émotion et à la réflexion…
J’ai moins apprécié cette lecture que prévu, peut-être parce que ces réflexions m’accompagnent et guident certaines de mes lectures depuis longtemps.
J’ai cependant beaucoup aimé le ton simple, énergique et sincère de l’auteure.
Et j’ai adoré le récit de l’enterrement offert à une vivante par ses proches pour qu’elle en profite pleinement ! 🥰
Merci @lucioleetfeufollet pour ton avis qui m’avait orienté vers ce livre !