Danseurs sur le rivage, William Melvin Kelley.
Traduit de l’anglais par Michelle Herpe-Voslinsky.
Editions La Croisée
Ce recueil de nouvelles brosse de grands moments de vie de deux familles afro américaines dans les années 60. A cette période, la ségrégation est sensée être abolie mais elle habite encore toutes les habitudes et les modes de pensée des Blancs et des Noirs. Chacun de ces récits rapporte, par le point de vue de personnages et narrateurs Noirs, le trouble de cet entre-deux dont les effets vont durer. Chaque texte observe un moment critique où le comportement du ou des personnages principaux va déterminer la tournure que prendront certaines relations.
En partant de situations très concrètes dans lequel l’auteur plonge intensément le lecteur en quelques phrases bluffantes, c’est le racisme systémique qui est donné à voir ainsi que ses ondes et réplications sur d’autres relations. Ces récits m’ont saisie par leur apparente simplicité, la sincérité qui s’en dégage et l’universalisme des questions qu’ils soulèvent.
Je n’en reviens pas de ne pas avoir connu cet auteur plus tôt et je m’en vais lire ses romans sans tarder.
Merci @madame.tapioca pour cette découverte ! Pas pu attendre le mois de Mai comme tu vois 😂
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