Les lanceurs de feu, Jan Carson.
Les lanceurs de feu, Jan Carson.
Traduit de l’anglais par Dominique Goy-Blanquet.
Sabine Wespieser Editeur
Belfast, de nos jours : de grands feux apparaissent un peu partout dans la ville, signe de rébellion d’une jeunesse voulant exprimer sa colère.
Difficile de cerner ce qu’elle espère exactement, tant la ville semble prise à la fois dans le souvenir vivace des Troubles et dans l’incapacité de s’inventer un avenir.
Au beau milieu de ces flambées, deux hommes que presque tout sépare ont la même peur : que leur enfant – qu’il soit encore au berceau ou déjà un adolescent ayant mal tourné – ne soit une menace mortelle pour les habitants de la ville.
Quelle étrange lecture ! Le récit entrelace des séquences relativement réalistes quoique faisant souvent douter de l’équilibre psychique des deux hommes et de courtes présentations d’enfants aux caractéristiques surnaturelles.
J’ai lu tout le livre sans jamais vraiment accrocher, en me demandant jusqu’à la dernière page quand tout cela allait se mettre en place. J’imagine qu’on peut y trouver une méditation sur la paternité et les angoisses qu’elle révèle. Peut-être aussi une réflexion sur les effets profonds de l’indifférence, les désastres suscités par l’incapacité à parler et à exprimer ses émotions. Ou bien encore sur l’héritage de la violence physique comme seul langage.
J’ai l’impression d’avoir lu un texte très intelligent mais assez ennuyeux.
Je crois que mes camarades du @prixbookstagram ne sont pas toutes du même avis, le débat va être intéressant !
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