Un amour, Sara Mesa.
Un amour, Sara Mesa.
Traduit de l’espagnol par Delphine Valentin.
Editions Grasset
« Elle se sent invulnérable, au-delà des jugements, mais son immunité vient du fait qu’elle est sortie du temps dans lequel elle vivait, comme si, gravissant une échelle interminable, elle était tombée dans le vide à cause d’un barreau cassé, tandis que le reste du monde continuait à monter sans rien remarquer.«
Une jeune traductrice solitaire quitte la ville et s’installe à la campagne. Entre son propriétaire qui l’inquiète, son voisin sympathique mais un peu envahissant, le village où on l’accueille tout en la scrutant, l’acclimatation est hasardeuse.
Elle se dote d’un chien, très inquiet et sauvage, qu’elle va tenter d’apprivoiser comme elle va tenter de dompter ses propres doutes et appréhensions.
La rencontre puis le « contrat » qu’elle passe avec un autre voisin vont jouer un rôle déterminant pour la relier aux autres et la confronter à ses limites et contradictions.
J’ai trouvé ce bouquin étrange, à la fois très beau et assez déstabilisant. On plonge, comme en apnée, dans les errances de cette jeune femme et dans l’intensité de ses émotions.
Merci @readreadbird ! Une fois de plus c’est une de tes chroniques qui m’a menée à ce livre !
La très belle et très poétique couverture est une photo de @pablocabado