Les dynamiteurs, Benjamin Whitmer.
Traduit de l’anglais par Jacques Mailhos.
Editions Gallmeister
Denver, 1895. Une bande d’orphelins survivent plutôt mal que bien dans les bas-fonds de la ville, protégés par deux adolescents : Cora et Sam.
Lorsqu’un géant muet au visage détruit déboule dans leur usine désaffectée, il amène avec lui toute la fureur et l’aberration du monde des adultes.
Sam va devenir son interprète et, pour gagner de quoi nourrir les enfants, basculer sans retour dans un univers fait de violence et de désespoir.
C’est du noir bien noir hein… un roman sans place pour l’espérance, une démonstration de l’enfermement de la pauvreté et du cynisme des riches.
La dynamite y éparpille tout menu, menu : les corps et les âmes sans distinction.
C’est du costaud donc, à approcher avec précaution et en maîtrisant les doses…