Traduire comme transhumer, Mireille Gansel.
Editions de la Cooperative
« L’étranger ce n’est pas l’autre, c’est moi, moi qui ai tout à apprendre, à comprendre de lui.«
Au gré de courts textes l’auteure, traductrice de l’allemand et du cambodgien notamment, se remémore son cheminement au cœur des textes. Comment le goût de la traduction lui est venu, quelles méditations et rencontres il a provoqué, comment il a nourri une morale de la relation chez elle : chaque état est évoqué avec poésie et plaisir.
Après l’extrait de « Tous tes enfants dispersés » qui m’a sauté aux yeux et que je partageais hier, cette lecture était parfaite.
J’ai aimé plonger dans les souvenirs de l’auteure, ressentir son plaisir et son émerveillement au contact des textes et de leurs auteur(e)s et comprendre comment, pour elle, la traduction est une manière d’embrasser le monde mais aussi de le façonner pour qu’il soit vivable.
Un très grand merci à Leti qui, lors d’un atelier d’étirement créatif proposé par @nathaliesejean, a mentionné ce texte avec passion pour le faire circuler!culer!