Love me tender, Constance Debré.
Editions Flammarion
« Je m’entraîne pour devenir indestructible, j’ai besoin de vérifier qui je suis. »
Ayant quitté son mari pour les femmes et son métier d’avocate pour l’écriture, l’autrice est aux prises avec un environnement qui la brutalise pour ce qu’elle a osé faire. Son ancien compagnon l’empêche de voir son fils, soutenu par une justice à la fois lente et défiante. Est-elle apte à être mère (cette fonction sociale et politique par excellence) si elle envoie valser tout ce que la société attend d’elle ?
J’ai beaucoup de mal à dire ce que j’ai pensé de ce texte. C’est mon premier livre de cette autrice.
Je pense que l’écriture ne m’a pas plu mais que je lui reconnais une force et une singularité évidentes.
Il me semble que Constance Debré raconte un dépouillement, celui d’une femme qui ne veut plus qu’être une flamme et se consumer. Elle apprend à se détacher de tout, avec une volonté qui confine à l’obsession. Vie spartiate et cœur vacant : elle fait de la place pour ce qu’elle choisira demain.