La librairie sur la colline, Alba Donati.
Traduit de l’italien par Nathalie Bauer.
Editions Globe
« Les choses possèdent leurs propres jambes, un parcours un chemin parallèle dans un lieu intérieur dont nous ignorons l’emplacement, puis toquent brusquement : nous voici, nous sommes tes idées, prêtes à être écoutées. L’idée de la librairie était certainement tapie dans les replis de ce lieu sombre et joyeux qu’on nomme l’enfance.«
Poétesse, traductrice, éditrice et critique littéraire approchant la cinquantaine, Alba Donati décide en 2019 de quitter Florence pour ouvrir une librairie dans son petit village natal de Toscane. A peine le projet déployé grâce aux soutiens combinés des locaux et des internautes lointains, les difficultés se manifestent : un incendie par ci, un confinement par là… L’autrice tient son journal et raconte les joies et les peines quotidiennes, les ventes du jour, les souvenirs qui se revivifient, les rêveries et les projets pratiques.
J’ai aimé cheminer quelques temps avec cette libraire dans le fatras assez poétique de sa vie. Il se dégage une grande tranquillité de son récit et c’était parfait pour une lecture d’avril. Je ne sais pas si je le garderai en mémoire longtemps mais il était plaisant à découvrir.