L’assassin du roi (L’assassin royal 2), Robin Hobb.
Traduit de l’anglais par A. Mousnier-Lempré.
« – En es-tu sûr, Fitz ? En es-tu sûr ? A quoi bon une petite vie qui ne change rien à la grande vie du monde ? Je ne conçois rien de plus triste. Pourquoi une mère ne se dirait-elle pas : Si j’élève bien cet enfant, si je l’aime, si je l’entoure d’affection, il mènera une existence où il dispensera le bonheur autour de lui, et ainsi j’aurai changé le monde ? Pourquoi le fermier qui plante une graine ne déclarerait-il pas à son voisin : Cette graine que je plante nourrira quelqu’un, et c’est ainsi que je change le monde aujourd’hui ? – C’est de la philosophie, fou. Je n’ai jamais eu le temps d’étudier ces choses-là. – Non, Fitz : c’est la vie. Et nul ne peut se permettre de ne pas y penser. La moindre créature doit en avoir conscience, songer au moindre battement de son cœur. Sinon, à quoi sert de se lever chaque matin ?«
Un deuxième tome tout aussi passionnant : l’apprentissage de Fitz se poursuit en tant qu’assassin royal mais peu à peu l’homme et le tempérament se dégagent de l’étudiant incertain. Un tome où l’aventure et les dangers se nichent au cœur de la cour…
Je crois que je suis accrochée je ne vais pas m’arrêter là !