Les doigts coupés, Hannelore Cayre.
Editions Métailié
« La dernière fois que les siens étaient tombés sur d’autres gens, elle était encore toute jeune, mais elle s’en souvenait comme d’un bouleversement de leur vie à tous. Comme si le fait, pour les membres de sa famille, d’être sortis pendant un temps de l’étroitesse de la hutte avait suffi à changer en profondeur le caractère de chacun et les relations qu’ils avaient entre eux. »
Une grotte préhistorique est découverte en Dordogne : ses parois sont ornées d’empreintes de mains de femmes souvent amputées et deux squelettes s’y font face. Une jeune paléontologue pleine d’ambition voit dans cette scène l’opportunité de se faire connaître en la racontant comme le théâtre d’une lutte pour l’émancipation des femmes d’une tribu.
Et, hop, nous basculons ainsi dans le récit de la vie d’Olie, jeune homo sapiens en lutte contre son oncle pour obtenir le droit de chasser et d’être l’égale des hommes de son clan.
J’ai été déçue par ce livre au ton certes très léger et gouailleur mais qui ne m’a pas convaincue. Peut-être est-ce lié au fait que je ne découvrais ni cette période ni les enjeux ?
Je m’étais plus amusée avec La Daronne, tout en restant aussi sur ma faim.