Voyages sans bagages, Tove Jansson.
Traduit du suédois par Catherine Renaud.
Editions La Peuplade
« Maintenant, sa prairie était encadrée par l’ouverture de la tente et se transformait soudain en tableau, très lumineuse au-delà de la pénombre du sauna. Il pensa presque avoir lui-même peint une toile.«
Une série de nouvelles comme autant de voyages transformateurs : un vieil homme perd son chapeau et ses moyens dans un aéroport, un jeune garçon exaspère sa famille d’accueil estivale, une suédoise à la retraite tente de résoudre une brouille mortelle en Andalousie, un homme part sans billet retour pour ne plus à avoir à écouter son entourage, une femme usurpe les souvenirs d’une autre, une jeune femme fait découvrir l’île de son enfance à son compagnon anxieux ….
Mais quel délice, une fois de plus !
Ce sera mon deuxième et dernier Tove de l’été, lu en compagnie des amies du bookclub sur l’autrice proposé par Pages Sauvages.
L’écriture est toujours aussi lumineuse que douce-amère. J’ai aimé ces personnages égarés mais résolus, nourris de souvenirs et désireux de vivre selon leur cœur.
Me restent en tête, au-delà des histoires, de nombreuses images émouvantes (la prairie de l’Oncle, l’affrontement au couteau durant le carnaval, les fenêtres aux oiseaux de la maison sur l’île par exemple.)