@berkleypub

« You’re in books. Of course you don’t have a life. None of us do. There’s always something too good to read.« 

Nora est agente littéraire version Miranda Priestley dans « Le Diable s’habille en Prada » : citadine accro au travail, obsédée par les livres et les auteurs qu’elle défend, teigneuse à l’extrême pour leur décrocher des contrats incroyables, n’ayant pas une seconde pour s’attendrir ou se reposer.
Résultat ? Quand elle arrive à nouer des relations amoureuses, elle se fait systématiquement plaquer lorsque son partenaire a la révélation qu’il préfère vivre à la campagne avec une jeune femme plus dévouée et enjouée…
Pour lui changer les idées, sa jeune sœur l’embarque de force dans le petit village où se déroule la dernière romcom à succès que Nora a contribué à faire publier. Au programme : passer de bons moments entre sœurs, tomber amoureuse d’un bûcheron local, faire des pique-niques dans la nature et tout ce qui confère un charme parfois un peu niais au roman.
Pas de bol pour Nora, la première rencontre qu’elle fait au village est celle de l’éditeur talentueux, maussade et peu aimable qu’elle essaie d’éviter à New-York…

Encore une lecture tout à fait agréable dans ma série d’Emily Henry.
J’ai aimé ce personnage tendu, sur la défensive, prête à bondir toutes griffes dehors pour défendre celles et ceux à qui elle tient mais assez incapable de défendre ses propres intérêts.
J’ai aimé la relation entre les deux sœurs, qui a une vraie épaisseur et ne sert pas juste à camper le décor. Et, de façon générale, j’apprécie comment cette autrice se joue des codes de la romcom pour construire des variations qui les respectent tout en les redynamisant.