Le collectionneur de serpents, Jurica Pavicic.

Le collectionneur de serpents

Traduit du croate par Olivier Lannuzel.
Edtions Agullo.

« Dès que quelqu’un ici valait quelque chose, il fichait le camp, dit-il. Celui qui était intelligent, il allait à l’école en ville. Celui qui espérait mieux, il partait pour l’Amérique ou l’Australie. Celui qui avait un peu d’ambition, aujourd’hui il est ailleurs. Du coup, il est resté qui ? Les crétins, les cossards et les feignants. Voilà ce que c’est que ce village, et cette terre, c’est la lie de la lie, le cramé qui est au fond de la poêle, tout ce qui reste parce que ça ne vaut rien.«