Une époque en or, Titiou Lecoq.
L’Iconoclaste.
« Mais concrètement, ne nous leurrons pas, nous sommes pris dans une lutte entre le capitalisme et nos vies sexuelles. Nos existences modernes ne sont pas faites pour le sexe. On travaille trop, dans des environnements agressifs et stressants. On doit se battre pour préserver le cul dans notre quotidien sinon il va disparaître, parce qu’à 22 heures on est déjà en train de compter combien d’heures de sommeil il nous reste avant le réveil du lendemain. »
Chloé habite dans une petit ville quelconque, a 38 ans, une grand-mère (dite La Mouche) assez imbuvable, des voisins escrocs professionnels, une famille recomposée avec Greg ainsi qu’un autre petit voisin dont le père est alcoolique et violent. Une vie ordinaire que la révélation d’un secret de famille (présageant d’une époque en or) va sans doute bouleverser …
J’ai retrouvé avec plaisir l’écriture sans façon de Titiou Lecoq, cette aisance dans le récit de la vie quotidienne. J’ai parfois pensé à l’écriture de Marie-Aude Murail.
J’ai lu ce roman sans effort, comme si j’écoutais des conversations autour de moi.
Je ne suis pas sûre de m’en souvenir longtemps, probablement car cette écriture – qui était un vrai levier pour me permettre d’accéder à des réflexions dans ses essais – me parait moins mémorable dans un roman.
