All my puny sorrows, Miriam Toews.

All my puny sorrows

Faber Books

« It was the first time that we had sort of articulated our major problem. She wanted to die and I wanted her to live and we were enemies who loved each other.« 

Deux sœurs s’aiment profondément.
Elfrieda est pianiste de renommée mondiale, choyée par son mari, mais également minée par une dépression constante que ni son art ni son entourage n’arrivent à contrecarrer.
Yolandi – la narratrice – mène une vie moins grandiose, élève seule deux enfants tant bien que mal et essaie d’écrire un roman.
Lorsqu’Elfrieda, qui veut en finir avec la vie, demande à Yolandi de l’aider à mourir c’est panique à tous les étages.
Entre visites à l’hôpital, conversations complexes, souvenirs multiples et réflexions délicates, que peut-on faire pour celles et ceux qu’on aime quand la vie ne leur est plus désirable ?

J’ai lu ce roman en décembre dernier et il m’a replongé dans de grandes questions inconfortables.
J’ai aimé le ton du texte : à la fois joyeux et plein d’humour mais aussi grave et soucieux d’être juste dans l’évocation des émotions de chaque protagoniste. La dimension autobiographique du sujet aurait pu le rendre encore plus « lourd » mais on y sent finalement surtout l’affection au-delà des épreuves.