Bahia de tous les saints, Jorge Amado.
Traduit du portugais par Michel Berveiller et Pierre Hourcade.
@editionsfolio
« De la mer, il en est sûr, lui viendra un jour quelque chose qu’il ne connait pas, mais qu’il attend.«
Antonio Balduino est un gamin noir de Bahia. Élevé dans les ruelles de sa ville, bercé par les récits de brigands et les sambas, nourri de croyances et de musique, il veut devenir un Noir mémorable.
Fauteur de trouble, grand séducteur, guitariste et chanteur, boxeur, gros buveur, ami fidèle et ennemi redoutable, chaque jour est pour lui l’opportunité de vivre une aventure et de se faire connaître.
Je suis contente d’avoir été emportée au loin grâce aux aventures d’Antonio Balduino, il m’a fait voir du pays !
Même si la traduction a une tonalité très désuète et que les femmes n’existent dans le récit que pour leur corps (vierge ou putain sinon c’est trop compliqué sûrement) j’ai aimé la vigueur du récit, son côté tournoyant.
J’ai aussi aimé le fait que ce roman social ne ne s’achève pas sur la mort de Baldo mais au contraire sur la persistance de sa capacité à rêver, à vouloir plus, à voir plus loin.
Et hop, deuxième lecture pour le bookclub #cemoiscionlit sous la houlette d’@silence_on_lit ! (Après Les deux morts de Quinquin la Flotte) Une vraie échappée que ce bouquin écrit lorsque l’auteur n’avait que 22 ans …