Ceux qui aiment, haïssent, Silvina Ocampo & Adolfo Bioy Casares.
Traduit de l’espagnol par André Gabastou.
@editions_cambourakis
« C’est horrible à dire, et pourtant, les membres de notre « petite famille » s’épiaient avec méfiance.«
Un médecin homéopathe part au bord de la mer, loin de la ville, en espérant enfin pouvoir coucher sur le papier des scenarios auxquels il songe depuis un moment. Il s’installe dans un petit hôtel tenu par une de ses cousines et s’apprête à profiter du calme. Las ! Une autre des personnes logeant à la pension est retrouvée morte et chaque résident devient un suspect potentiel. Ce qui faisait le charme de certains devient un travers louche; tous les échanges sont chargés d’hypothèses et de sous-entendus. Alors, lorsqu’une tempête de sable isole l’auberge et complexifie l’enquête, tout est prêt pour que les masques tombent…
Je poursuis ma rencontre avec Silvina Ocampo en prenant des chemins de traverse et en découvrant cet hommage moqueur aux romans policiers qu’elle a co-écrit avec son époux Adolfo Bioy Casares.
Ce petit bijou d’apparence très simple se joue des codes du huis-clos, du narrateur pontifiant et de l’enquêteur aux idées lumineuses : tout est étiré, légèrement tordu et c’est surtout le pouvoir des mots qui est mis en exergue.
Je pense que je n’ai pas saisi le quart des références littéraires de ce texte – ce qui ne m’a absolument pas empêchée d’en profiter ! Je vous le conseille pour un bon dimanche après-midi pluvieux bien au chaud …