Conte d’automne, Julia Glass.
Traduit de l’anglais par Sabine Porte.
Editions Gallmeister.
« – Pourquoi faut-il toujours que tu sois ironique quand la situation est grave ?
Parce que l’ironie, ai-je dit, c’est comme les chaises droites. C’est fiable. Ça ne s’affaisse pas. C’est le siège dont on se relève le plus facilement. »
Percy a 70 ans, il est veuf depuis 30 ans et apprécie sa vie solitaire dans la campagne argentée près de Boston. Il lit, nage nu dans son étang, discute avec son petit-fils, regarde des vieux films, écoute ses deux filles se plaindre l’une de l’autre et fait un peu de course à pied – le tout en aiguisant son regard critique et moqueur envers le monde.
Tout bougon qu’il est, il ne sait pas très bien dire non à son entourage et finit par accepter qu’une école maternelle s’ouvre dans sa grange désaffectée. C’est le début d’une série de rencontres et d’événements plus ou moins agréables …
Je suis d’abord rentrée dans ce livre comme sous une couette, j’en ai apprécié la douceur, la chaleur et la tranquillité. Peu à peu, j’y ai découvert d’autres épaisseurs, un certain poids.
Cette lecture ne restera cependant pas durablement dans ma mémoire je pense.