Deux ou trois choses dont je suis sûre, Dorothy Allison.
Traduit de l’anglais par Noémie Grunenwald.
Editions Cambourakis
« Les femmes que j’aimais le plus au monde m’horrifiaient. Je ne voulais pas devenir comme elles en grandissant. Je me suis débrouillée pour être fière de leur orgueil, de leur détermination, de leur obstination, mais chaque nuit je priais le bon Dieu : Seigneur, sauvez-moi d’elles. Ne me laissez pas devenir elles.«
Dorothy Allison évoque les femmes de sa famille, leur destin à la fois déprimant et structurant pour elle, leur façon d’être ensemble, ce qu’elles lui ont transmis. Elle raconte aussi la violence de son enfance entre alcool et agression sexuelle, comment elle s’est forgé une identité personnelle, comment elle a choisi de construire sa propre histoire et de ne pas laisser les autres la raconter pour elle. Elle mêle à son texte des photos personnelles d’elle, de sa mère, ses tantes, sa sœur, ses cousines… Entre son héritage et son expérience, elle décide de nous raconter deux ou trois choses dont elle est sûre … jamais vraiment les mêmes et jamais vraiment sûre.
Une lecture fantastique !
J’ai lu et relu plusieurs passages, eu envie de les noter pour mieux me les approprier encore et encore… Toutes ces bribes d’histoire et ces réflexions m’ont émue et fait réfléchir. C’est violent et très important.