Eat, pray, love, Elisabeth Gilbert
« Deep grief sometimes is almost like a specific location, a coordinate on a map of time. When you are standing in that forest of sorrow, you cannot imagine that you could ever find your way to a better place. But if someone can assure you that they themselves have stood in that same place, and now have moved on, sometimes this will bring hope”
J’ai enfin lu ce livre dont les couvertures très baba-cool habituellement me tenaient éloignée de peur d’un récit trop bisounours. Merci @pauline_boet d’en avoir reparlé incidemment, c’est grâce à toi que j’ai plongé!
@elizabeth_gilbert_writer partage dans ce récit/réflexion autobiographique son cheminement intérieur suite à une double séparation. Au cœur d’une dépression, un déclic se fait et elle décide de partir en quête de plaisir, de joie et d’équilibre. Cette recherche l’emmènera successivement en Italie, en Inde et en Indonésie.
J’ai aimé retrouver l’humour, la sincérité et la simplicité de l’écriture de cette auteure (dont je vous conseille aussi l’excellent Big Magic qui observe les différents aspects de la créativité). La lecture de ce bouquin ne va pas me convaincre de faire une retraite dans un ashram en Inde et ce n’est pas son propos à mon avis. Par contre, je pense que c’est un excellent compagnon lorsqu’on traverse une période de doute ou de deuil au sens large. Les mécanismes de défense et de reconstruction qu’il met à nu me semblent universels et très réconfortants.
Et je suis aussi très sensible à la générosité qu’il y a à partager ainsi une expérience personnelle.