En éclaireur, Yoko Tawada.
Traduit du japonais par Dominique Palmé.
Editions Verdier.
« Il souhaite que les enfants prennent l’initiative de faire pousser les mots, qu’ils les moissonnent, les engrangent, et s’en nourrissent pour engraisser.«
Au Japon en 2050 après une catastrophe probablement nucléaire, les personnes âgées sont presque immortelles mais les enfants ne survivent jamais à leur 15 ans. Tokyo s’est vidée et repliée sur elle-même, comme le reste du pays. On chasse les mots étrangers de son vocabulaire et on tente de maintenir une vie agréable pour des enfants amoindris.
Yoshirô s’occupe de son arrière-petit-fils avec amour et attention. Celui-ci découvre le monde à petits pas épuisés et avec une clarté d’esprit.
Ce livre flou m’a pesé. Ce n’est pas une dystopie, plutôt une sorte de méditation sur un monde qui se délite. Les liens sont pudiques, les capacités physiques inversées, l’espoir présent mais contraint par une imagination limitée. Je suis intriguée par cette écriture mais pas sûre d’être apte à lire un autre titre de l’autrice rapidement.