Fairyland, Alysia Abbott.
Traduit de l’anglais par Nicolas Richard.
« Cet endroit où Papa et moi avons vécu ensemble, notre Fairyland, ce royaume des fées, n’était pas factice; il s’agissait d’un endroit bien réel peuplé de gens tout aussi réels et j’y étais. Et si je n’ai plus habité à San Francisco depuis 1994, et si ma vie aujourd’hui est très différente de notre vie à l’époque – Papa la qualifierait certainement de ‘bourgeoise’ – je suis pleinement un produit de ce monde.«
Alysia perd sa mère très jeune et est élevée par son père homosexuel dans le San Francisco gay et bohème des années 70. Dans un texte intime et poignant elle partage ce qui a fait son éducation, sa relation avec son père mais aussi la vie d’une communauté gay, intellectuelle et militante peu à peu dévorée par le Sida.
J’ai été très touchée par ce texte honnête alors que je n’aime généralement pas trop les témoignages.
Un très grand merci @florian_m.s pour cette idée de lecture : je ne serais jamais allée vers ce livre sans ton post!
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