Dans la forêt, Jean Hegland.

Traduit de l’américain par Josette Chicheportiche

« Petit à petit, la forêt que je parcours devient mienne, non parce que je la possède, mais parce que je finis par la connaître. Je la vois différemment maintenant. Je commence à saisir sa diversité – dans la forme des feuilles, l’organisation des pétales, le million de nuances de vert. Je commence à comprendre sa logique et à percevoir son mystère.« 

Il s’est passé quelque chose et le monde a changé. Plus d’électricité, plus d’essence, plus d’écoles ni de commerces… Deux jeunes sœurs adolescentes qui vivaient en famille au milieu de la forêt se retrouvent seules après la mort de leurs parents. Passionnées et volontaires, elles vont survivre à leur manière, en tâtonnant et en apprenant peu à peu à vivre avec la forêt.
Un roman d’apprentissage, une dystopie, un manifeste pour une conscience écologique, un texte féministe : beaucoup de thématiques fortes traversent ce livre.

J’ai beaucoup aimé le lire tout en m’agaçant parfois de certains travers (des événements qui versent un peu trop lourdement dans la démonstration). Le ton et les thématiques m’ont parfois fait penser à Margaret Atwood mais avec moins de maîtrise.
Bref, c’était un vrai bon moment de lecture mais je ne suis pas totalement convaincue/emportée…