First time caller, B. K. Borison.
“But what’s wrong with being a romantic? I can be a confident, independent woman and still want someone to hold my hand. To ask about my day. It’s a good thing to want passion and excitement and care. Attention and affection. I don’t want to settle for anything less than that.”
Aiden Valentine le bien nommé est animateur de radio à Baltimore : son émission recueille les questions et les convictions amoureuses des auditeurs en offrant écoute et conseils chaleureux. Le problème c’est qu’à force d’entendre les personnes partager majoritairement leurs craintes, leurs agacements et leur déceptions … Aiden s’ennuie et a même carrément perdu sa foi en l’amour romantique.
L’appel de Maya, 12 ans, qui se préoccupe de l’absence de vie sentimentale de sa mère lui remet le sourire aux lèvres. De fil en aiguille, il va se retrouver à animer son émission avec cette mère aimante et débordée, mécanicienne de métier dotée d’un humour direct : Lucie Stone.
Leur objectif et celui de leur auditoire à nouveau passionné : trouver à Lucie « le » partenaire qui saura la combler entre attentions délicates et envolées romantiques…
Mais quel kiff cette romance ! C’est doux, c’est drôle, c’est délicieux. Le clin d’œil à Nuits blanches à Seattle est parfait sans être plombant et les deux personnages principaux existent sans peine.
Certains enchaînements sont un peu rapides (mais bon, ça fait partie du deal de mon point de vue) mais les situations sont assez réalistes et il est facile de s’identifier à l’un et à l’autre.
La version française est publiée sous le même titre, traduite par Fabrice Canepa, au Seuil.
